Album photos - Images
Cette charrue servait encore lorsque Boumediene décréta la nationalisation de toute terre non exploitée, abandonnée. La commission qui s'est rendue au village d'Ighil Bwammas s'enquit sur les terres susceptibles d’être nationalisées. Un responsable du village, Da Idir, membre de la Kasma, parla de la famille Ath Yahia. Le responsable à la nationalisation demanda s'il y avait un membre de cette famille. Da Ahmed répondit Da Idir, tout en précisant que c'était celui qu'ils avaient trouvé en train de labourer sur une parcelle dite "Avarane". L’honnête missionnaire repartit en remarquant qu'il ne pouvait nationaliser des terres à la seule personne vue en train de labourer dans la région
A voir l'état des chemins qui y mènent, il n'y a plus de vaches, de bœufs, de mulets ou d’ânes qui viennent s'y abreuver.
Comme l'a si bien chanté Lounis nath Memguelet "le chemin oublié des autres, l'herbe y a poussé"...